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À l’eau, à l’eau Camulogène !

À l’heure prévue, Francis et Éric ont embarqué sur Camulogène, remis à l’eau à la cale de Pen Mané après un mois de chantier. Si le plus dur semble derrière, il reste encore plein de “petites” choses à faire : monter au mât pour vérifier le feu, mettre une girouette et passer la drisse de spi. Rebrancher avec un câble neuf les feux de navigation. Vérifier le fonctionnement de la vhf. Nettoyer les coussins. Refaire les charnières des coffres. Dégripper les ressorts du tangon. Etc. Venez aider ! Rapprochez-vous de Francis pour cela.

Étel

La flottille : 

Deux autres bateaux se joignent à nous (Remember avec à son bord Alain Françoise, Patrice et Claudie et Soyouz (un Océanis de 10 m basé à Pen Mané avec son bord Francis, René et Jean-Luc, son heureux propriétaire). 

La navigation :

Départ à 11h30, une fois enregistré 1 m 60 au sondeur. Vent : F 2-3 de NNE. Moteur coupé après l’ile st Michel. Sortie de la rade à la voile puis Passe Sud jusqu’à Bastresse Sud. Remember est déjà bien devant et prend un long bord sous spi avec l’ancien spi d’Hawaï ; et ce bord lui sera fatal puisqu’il lâche définitivement. 
Après Bastresse Sud, nous virons vers Etel et naviguons au travers ; nous longeons plutôt au large la côte d’Erdeven. Soyous  s’offre, lui, une petite virée vers les Grands Sables avant de nous retrouver. Nous communiquerons ensemble sur le canal 72. Bérengère prend son poste de radio communication pendant toute la navigation. 

Arrivée au large de la cardinale Sud de Etel à environ un mille de la barre nous commençons à prévenir le sémaphore d’ Etel sur le canal 13 de notre arrivée (permanence de 13 h 30 à 18 h 30 ce jour-là).  

Le passage de la barre d’Etel. 

Il est 14 h 30 lorsque nous arrivons sur la zone. Canal 13 à la VHF puis le sémaphoriste de permanence  nous indique « de nous approcher des roches des Deux Sœurs, visibles à l’horizon normalement.. puis une fois les Deux Sœurs sur notre arrière, de prendre plein Nord jusqu’à la bouée de milieu de chenal de la barre ». Sauf que… Difficile au début de repérer ces roches des deux Sœurs, d’autant que sur la carte elles n’apparaissent pas. Normal! Elles sont mentionnées sur la carte à un autre nom : les roches du Poulleusituées à un demi-mille environ au sud de la bouée d’entrée de la barre (voir photo). 
D’autres bateaux rencontrant le même souci que nous à la VHF sur le 13 à la recherche des deux Sœurs nous le font comprendre enfin. Cap vers les roches du Poulleu (les Deux Sœurs pour les locaux et les habitués). Puis cap plein nord pour s’aligner sur la bouée d’entrée de la barre. Arrivée sur la barre, le chenal est très bien balisé. 
Nous croisons  toute la flottille des Minahouets qui eux sortent après une virée à Etel la veille; ils sont une douzaine à nous saluer. On aura de la place au port.
Une fois négocié avec la capitainerie trois places sur le même ponton, nous accostons à 16 h aux côtés de Remember avec Soyous en bout de pontons.
Contents de se retrouver et de saluer l’équipe de Soyous, René et jean-Luc qui sont avec Francis.
Visite du joli port d’Etel.  Enregistrement à la Capitainerie (14 euros la nuit pour Hawaï) ; c’est la journée la plus ensoleillée de la semaine. Et la soirée au bar à huîtres chez Luz devant la plage s’annonce agréable.
Apéro sur Hawaï qui accueille à son bord toute la petite flottille dans et sur son cockpit.   
Repas de poisson et fruits de mer pour certains. Bon restau ; sympathique et festif. Magnifique vue sur la barre. Francis arrose sa récente validation. 
Retour en fin de soirée en voiture sur Riantec (déposée le vendredi soir par Françoise) de Françoise, Patrice et René que nous retrouverons le lendemain midi.  Nuit à bord pour l’équipage d’Hawaï. 

Dimanche

Petite balade, deux trois courses pour le picnic et nous retrouvons Françoise Patrice  et René à la plage; Francis nous a trouvés des huîtres que nous dégustons devant notre rocher à la plage tranquillement en regardant les bateaux entrer sur la barre. 

Le retour 

Avec  une pleine mer à 17 h et un coefficient de 72 nous décidons de partir à 15 h 30 la météo annonce un faible vent pour le milieu d’AM.
Nous sortons au moteur de la barre, toujours guidé sur le canal 13 par le sémaphore, dès lors que nous arrivons en visibilité de celui-ci dans son travers. Cap sur les Deux Sœurs déjà repérées la veille. Maintenant on connaît. Devant les Deux Sœurs virement vers Gâvres ; contrairement à la météo annoncée, le vent forcit ; F4 ; nous prenons un ris puis réduisons le génois dans les rafales pour plus de confort. Route un peu au large jusqu’à Bastresse Sud ; Remember prend une route plus côtière. Et Soyouz nous échappe.
Puis après Bastress sud contre vent et courant nous enchaînons les virements  de bord  jusqu’ au niveau de Gâvres, où pour ne pas épuiser  l’équipage nous mettons le moteur pour ne pas rentrer trop tard.
Super beau WE, ravis de se retrouver et de rencontrer l’équipage de Soyouz, de partager tous ces bons moments et de prendre le temps dans ce joli port. Nous savons  désormais que la barre se passe facilement … guidés par le sémaphore.
Merci à mes équipiers, particulièrement attentionnés, bien investis dans la sortie et surtout efficaces. A refaire…  
Arrivée à 19 h au ponton en marche arrière. Fiers d’avoir expérimenté cette barre d’Etel. Ce joli port, à quelques bords de chez nous, est bien dépaysant.
Christophe remet le gasoil à niveau. RAS sur le bateau.  
Chacun fait son virement. 

Muriel

Calumogène arrive !

Qui ça ?! C’est un nouveau bateau que VPR a acquis afin mettre Hawaï au sec un bon moment (pour soigner un problème d’osmose).

Le calendrier.

  • Mise au chantier de Calumogène pour:
    •  carénage + antifouling + échange joint saildrive
    • remontage du moteur
    • révision du gréement, accastillage,…
    • échange drisses, vérification voiles
  • Remise à l’eau dès que possible.
    Faire des sorties pour vérifier que tout va bien avant de procéder à la permutation des bateaux. Peut-être pourrons nous organiser des sorties d’adhérents sur Calumogène ?
  • Vers fin septembre sortie d’Hawaï de l’eau pour travaux.
  • Après remise à l’eau d’Hawaï, vente de Calumogène.

Evidemment ce scénario pourrait changer si les adhérents préféraient finalement garder Calumogène…

Mais qui était Calumogène ?

La bataille des Parisii

Excédé par l’agressivité des Celtes, le Proconsul César essayera d’atteindre le sanctuaire des druides pour y prendre le Labarum. Il enverra ses quatre meilleures légions commandées par Labiénus. Durant l’hiver 53, les Parisii renforcent les défenses de Lutèce. Les Nautes et les Carnutes renforcent la défense de la ville.

Calumogène est élu chef suprême par les druides et les autres chefs. C’est un vieux de la vieille, il a connu tous les combats contre Rome – l’Armorique, Gergovie – s’est battu contre les Cimbres, les Teutons de Germanie (Germain, en dialecte celte, signifie : né du même ancêtre. Confer : cousins germains). C’est donc lui qui portera le Labarum.

“Ils arrivent” ! La sixième et douzième légion arrivent de Sens par la forêt de Vincennes, précédées par les éclaireurs numides. La louve attaque le sanglier.

Calumogène, très âgé, est responsable de la stratégie. Il confie le commandement tactique au Germain Viridomar, dont la seule présence terrifie les Romains de César. La réputation de guerrier surnaturel de Viridomar galvanise ses troupes et démoralise les lieutenants de Labiénus qui le définissent lui-même comme : Le dieu Wotan en personne ! Viridomar fait revivre les vieilles sagas des chasses sauvages d’Odïn contre des animaux monstrueux. Sa tactique est semblable, il apparaît aux détours d’une colline en une charge fanatique, tue et se replie. Ses cavaliers et ses hommes sont revêtus de parures les plus effrayants possibles… On peut imaginer !

Le seul objectif des troupes de César est d’atteindre le Labarum, puis de se replier et d’étudier une suite au combat, si nécessaire. Calumogène brûle les ponts de Lutèce et Labiénus se heurte aux marais qui entourent la ville. Il emprunte la rive droite du fleuve et essaye de traverser sur un pont du génie romain. Le génie romain n’est pas un vain mot, il passe ! Devant la menace, Calumogène fait brûler sa forteresse et se replie dans l’actuel Saint-Germain-des-Prés. Les Parisii s’offrent en holocauste pour sauver le Labarum, la lance runique des rois Pendragons. Calumogène parvient à sortir de la souricière romaine. Labiénus occupe la plaine du Lendit avec la douzième légion. Il massacre les druides et les Nautes qui gardent le sanctuaire. Le tertre de Montjovis est conquis. 

La bataille définitive de Lutèce eut lieu sur l’actuel Champ de Mars, le dieu de la guerre. Les hasards de l’histoire font qu’aujourd’hui on y trouve l’école militaire. Lorsqu’il vit que la bataille était perdue, le chef gaulois mit le Labarum en sécurité et se suicida.

Source : https://vie-de-michel-evrard-thoelen.be/travels/NOTRE%20HISTOIRE.html

Régate du 20 mars à Lorient

La semaine passée, le mauvais temps ayant annulé la régate au CNML, nous voici avec les régatiers de Lorient. Superbe départ quasi millimétrique, un près bien serré mais pas trop, un lancer de spi à faire pâlir bien des concurrents (dont nous mêmes lors de la régate précédente 😉 et un retour sans défaut, bref, une belle quatrième place, chapeau Hawaï et bravo à son équipage skippé par Isa et avec l’expérience de JC.

Hawaï en régate

Une préparation le samedi après-midi, un équipage prêt à se donner à 110%, un temps avec ce qu’il faut de vent et de soleil, un grand plaisir pour chacun-e.

Un Hawaï toute beau, quel extraordinaire travail d’équipe a été accompli, merci à tous ceux et celles qui ont participé ! Et double essai de notre splendide nouveau spi (nous avons des marges de progrès 😉 ). Aucun doute, il est bien utile.

Ecce bateau

Tous les membres de l’association remercient l’ensemble des acteurs qui se sont mobilisés sur les différentes phases de remise en état de notre illustre Hawaï. Le voilà fin prêt. Il ne reste plus qu’à le mener sur la plus haute marche du podium lors d’une prochaine régate pour parachever le travail.