Mercredi, Charly, avec Marité, Marina, Nicolas et Michel ont croisé le crachin brestois, entre autre…
Charly nous raconte :
” B.M .4h56 2.00m d’eau – P.M. 11h00 4.05 d’eau coefficient 46 – B.M. 17h21 2.10m d’eau. Météo Consult prévoit pour cette journée du 26 juillet un vent de S.E faiblissant jusqu’à 1knt puis passant au S.O pour atteindre 11knt en après midi. Des rafales de 8 à 21 knt sont possibles. Des vagues de S.O de 0.40m. Temps nuageux mais sans précipitations. Une visibilité de 20km…
En fait à 9h un vrai crachin remplit la rade et réduit considérablement la visibilité. On a même le droit a des vraies précipitations. Vers 9h 30 on sent que le temps se lève et autorise l’appareillage. Curieusement ce crachin brestois va retomber sur la rade vers 19heures.
Vers 9h45 nous appareillons et au sortir de Sainte Catherine nous nous trouvons bout au vent et hissons donc la G.V. En faisant route vers la sortie de la rade nous remarquons d’une part un bateau pilote qui rentre et surtout un remorqueur visiblement en attente.
C’est alors que les feux rouges du sémaphore s’allument et bien sûr nous nous mettons aussi en attente du côté des mouillages de Port Louis. L’Ithaca Patience , un vraquier (Bulk carrier) de 169m battant pavillon panaméen fait son entrée en rade avec un second remorqueur en poupe et un chargement qui fera la joie des directeurs des caisses départementales du Crédit Agricole.
La voie étant libre nous nous engageons dans le chenal Sud pour aller prendre des nouvelles d’Édouard de Cougy que nous retrouvons vers midi. C’est dans ce chenal Sud que nous sommes escortés puis doublés par Pen Duick II suivi de Pen Duick III qui envoient rapidement leur spi orange et noir.
A l’Est de Groix nous devons faire face à un refus de vent qui nous dissuade d’aller chercher la pointe des Chats. Nous décidons donc de rester à bonne distance de l’ile et de faire le tour des Chats avant de remonter vers Locmaria que nous atteignons vers 13h30 et où nous nous amarrons à un corps-mort.







Après la pause déjeuner nous reprenons la mer pour la même route mais en sens contraire. Sur le chemin du retour nous ferons des exercices de mise à la cape , de prise de ris et de largage des ris.
A 18heures Michel nous pose le bateau en marche avant sur le ponton « mieux que sur le plan » comme on dit chez les arpètes. Il ne nous reste plus qu’à le faire pivoter ce qui est un jeu d’enfant.
A plusieurs reprises nous avons pu remarquer des regroupements d’oiseaux sur le banc des truies ou dans les coureaux de Groix. Les photos prises par Michel une fois agrandies de retour à la maison nous révèleront que les oiseaux n’étaient pas seuls mais accompagnés d’un banc de dauphins dont on distingue les ailerons.(voir photo)
Ce sont 3 maquereaux d’un fort beau gabarit que nous ramènerons au port….”