Du monde sur la route

Nelly, Anne-Christine et Patrice ont croisé du beau monde avec Camulogène. Nelly, cheffe de bord, nous partage ces beaux moment.
Rendez-vous donné à 10 h du matin sur Camu. Nous faisons la check-list ensemble, pour que les équipiers (qui ont déjà eu leur bateau et sont déjà aguerris) sachent où tout se trouve, comment ça fonctionne, dans quel ordre…
Départ à 11 h du ponton. Nous commençons à tirer des bords à la sortie du port, passons sans problème la citadelle et prenons la passe Ouest. Petit temps de sud-sud-ouest qui faiblit qui faiblit mais nous permet d’atteindre les Sables blancs un peu après 13 h où nous mouillons dans 7 mètres d’eau derrière les bouées jaunes.
Déjeuner très agréable. Vers 15 h nous levons l’ancre. Le vent, qui semblait vouloir repartir conformément aux prévisions météo, nous lâche et ne nous permet pas la petite escapade prévue vers les Chats, le ciel est couvert et orageux. Quelques petites risées légères nous permettent de faire route vers la passe Sud, appuyés parfois par le moteur. La vitesse quand elle n’est pas nulle permet de mettre les lignes à maquereau et nous nous émerveillons de remonter quelques poissons scintillants de bleu et de fraîcheur. Quand 0.0 s’affiche au loch, je sors la dandinette et remonte de nouveau quelques spécimens. Joie de l’équipage.

En approchant de la passe Sud, Patrice sent la barre vibrer. Nous venons de traverser un champ d’algues. De longs filaments traînent derrière Camu que nous libérons avec la gaffe.
Après la citadelle, de nouveau un léger changement de régime sur le moteur nous alerte. Le moteur ronronne mais nous ne pouvons accélérer. Par précaution, nous rentrons sur Ste Catherine à petite vitesse, prêts à renvoyer les voiles s’il le faut.
Une annexe bloque la place de Camu. Je mets l’avant du bateau sur le peu de ponton restant. Anne-Christine et Patrice descendent pour vite donner du mou sur le bout de l’annexe et l’éloigner du quai. Nous pouvons nous amarrer alors sans problème.

Nelly